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Colloque 2024 : Quels engagements des scientifiques face à la crise environnementale ?

> Samedi 22 juin 2024 (11h à 18h) – Paris, École normale supérieure, salle Dussane
> Face aux multiples défis de l’environnement pour la société et la planète, l’urgence est grande de trouver des solutions à toutes les échelles du temps – pour aujourd’hui et pour le long terme – et de l’espace –pour la France et l’ensemble du monde. Quelles sont les responsabilités et l’engagement des chercheurs sollicités dans ce contexte ? Comment répondre aux injonctions de s’impliquer, et aussi comment « convaincre » le public et les politiques avec une communication appropriée, alors même que les incertitudes doivent être prises en compte…

Exigeons la libération de Toomaj Salehi !

L’Union rationaliste joint sa voix à toutes celles qui s’élèvent, à l’extérieur comme à l’intérieur de l’Iran, pour exiger la libération du rappeur Toomaj Salehi, figure du mouvement “Femme Vie Liberté”, condamné à mort pour son opposition radicale au régime iranien, dont la politique de répression s’accroît férocement depuis le début de la guerre à Gaza. Cette condamnation à mort représente une tentative de décapiter symboliquement la révolte du mouvement “Femme Vie Liberté” – auquel l’UR avait apporté tout son soutien en lui décernant son prix en 2023. L’UR exige la grâce immédiate de Toomaj Salhi qui a pris tous les risques pour refuser de se plier à l’arbitraire d’un régime inique dont la violence fait gonfler les colères. Nous resterons particulièrement attentifs aux actions qui en France, seront mises en place dans les semaines à venir pour s’opposer à l’indigne condamnation de Toomaj Salehi.

Rire malgré tout !

Autour du numéro 229 de la revue Raison Présente, coordonné par Jean-Michel Besnier, Guillaume Lecointre et Emmanuelle Perrin Huisman, qui prend pour objet ‘le rire’, notamment dans ses dimensions philosophique et sociale.
En compagnie d’Emmanuelle Huisman Perrin, deux invités :
Jean Michel Besnier, Professeur émérite de Philosophie à Sorbonne-Université. Et Diane Luttway, professeure agrégée de philosophie qui enseigne la philosophie et les humanités philosophiques au Lycée International de l’Est Parisien…

Alain Policar évincé du Conseil des sages de la laïcité

Intolérance et déni du droit à la parole
Alain Policar vient d’être démis par la ministre Nicole Belloubet de ses fonctions au Conseil des sages de la laïcité (CSL) à la demande de Dominique Schnapper, la présidente du CNL, où il avait été nommé il y a un an par un ministre précédent Pap Ndiaye. La raison avancée est qu’il a fait état à la radio d’un avis réservé sur les applications de la loi de 2004 interdisant le voile à l’école, ce qui a donné lieu à une violente cabale médiatique de dénigrement de ses analyses.
Le CSL « exerce une mission de conseil, d’expertise et d’étude relative à la mise en œuvre du principe de laïcité et à la promotion des valeurs de la République »…

Rencontre Sciences et culture #9

Jeudi 23 mai 2024 – Invitée de notre rencontre, Clémence PERRONNET publie “MATHEUSES
Les filles, avenir des mathématiques”

– L’Union rationaliste aura l’honneur d’accueillir Clémence PERRONNET, chercheuse en sociologie à l’agence Phare et membre du centre Max Weber. Ses travaux portent sur la culture scientifique et les inégalités dans le rapport aux sciences.
La séance sera animée par Véronique Ezratty, membre de l’Union rationaliste.
> A propos de ce livre :
A 17 ans, une fille française sur deux n’étudie plus les mathématiques, contre seulement un garçon sur quatre. Les filles sont alors moins présentes dans les études scientifiques qui permettent d’accéder à des métiers valorisants et bien rémunérés alors qu’elles y réussissent aussi bien que les garçons quand elles sy engagent.
Comment changer la pratique des mathématiques pour qu’elle ne soit plus excluante ? Comment faire pour se sentir moins seule quand on est une fille et qu’on aime les maths?

Rencontre Sciences et culture #10

A l’invitation de la revue Raison Présente pour la publication de son numéro 229, Soirée aux Arènes le 29 mai 2024 pour RIRE MALGRE TOUT
> Rire, rire encore et malgré tout, malgré les guerres, les attentats, les crises, les maladies et les blessures, rire dans les pleurs ou à cœur joie, rire dans la peur ou l’étonnement, rire pour sauver la face …
Nous voulions analyser la diversité des rires, leur pluralité, l’impossibilité de leur assigner une essence commune – sans doute n’est-il pas comme on l’a si souvent répété le propre de l’homme-, interroger son historicité et sa géographie.
Nous ne rions pas des mêmes choses ici et ailleurs, dans tous les milieux, aux différents âges. Mais nous rions (et pleurons) partout.
Puisse ce dossier sur le rire ajouter au goût pour la réflexion de nos lecteurs, l’insolence de penser sans contrainte.
Emmanuelle Huisman-Perrin, Jean-Michel Besnier & Guillaume Lecointre…

Carte blanche à Stéphanie Hennette Vauchez

« L’école (publique et privée) et la République »
À l’invitation de l’Union rationaliste, carte blanche à Stéphanie Hennette Vauchez, professeure de droit public à l’Université Paris-Nanterre.

Alors que, pendant longtemps, la notion de laïcité appliquée à la question scolaire permettait d’interroger les rapports de l’État à l’enseignement privé, elle ne sert plus guère aujourd’hui qu’à évoquer celle du port de signes religieux – et, singulièrement, du voile islamique. Pour interroger cette transformation profonde du sens prêté à la notion de laïcité, Stéphanie Hennette Vauchez souligne l’intérêt qui s’attache à embrasser dans un même mouvement analytique l’école publique et l’école privée. La transformation du régime de laïcité scolaire à l’école publique ne s’explique pas, en effet, sans que soit analysé en parallèle le régime juridique de l’enseignement privé. Or ce dernier peut être lu comme un régime d’accommodement consenti à la religion. Cette clef de lecture se révèle particulièrement utile pour interroger, bien au-delà de la question scolaire, certains récits dominants de la tradition politique et constitutionnelle française et notamment, le sens qu’elle prête aux notions d’égalité et de laïcité.

Le mardi 21 mai 2024 à 19H30
Entrée libre sur réservation

Modèle français de la fin de vie & valeurs républicaines

TRIBUNE
– Nous, porte-parole du Pacte progressiste, appelons le Conseil des ministres, alors qu’il s’apprête à examiner le projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie, à interroger le modèle français de la fin de vie qui va lui être présenté au regard des valeurs de notre République.
Les Français appellent de leurs vœux, depuis de nombreuses années, une loi afin que les personnes atteintes de maladies graves et incurables puissent disposer d’une liberté de choix, sans contrainte et dans le strict respect de leur volonté. Une liberté qui leur permettra de concilier l’intime et l’ultime.
Les lois françaises ont peu à peu fait progresser le respect de la parole des malades, en prévoyant la liberté de refus des soins, l’interdiction de l’obstination déraisonnable, la désignation d’une personne de confiance et la mise en place de directives anticipées…

Histoires courtes : Face à la crise

Au cœur des tempêtes du cerveau.
(vidéo)
Neurophysiologiste, spécialiste du traitement des épilepsies et de l’analyse des enregistrements stéréo – ÉEG, Fabrice Bartolomei est professeur à l’AMU (Aix-Marseille Université) ; il dirige le service de neurophysiologie clinique à l’hôpital de La Timone à Marseille (APHM) et fait partie de l’unité de recherche Institut de neurosciences des systèmes INSERM-AMU…

Les élections de juin 2024 : non pas défendre l’Occident mais consolider l’Europe

François Héran -11 mars 2024
Alors que s’engage la campagne pour les élections européennes du 4 juin 2024, les sondages menés en France entre mi-février et mi-mars donnent un large avantage au Rassemblement national devant la majorité présidentielle : près de 30 % des intentions de vote contre 17 %. La gauche, de son côté, se situerait entre ces deux blocs mais elle reste dispersée : environ 8 % des intentions pour chacune de ses composantes : PS, écologistes et France insoumise. Si l’on ajoute au RN la liste Reconquête (près de 4 %), le score de l’extrême droite dépasse le tiers de l’électorat. Faut-il le rappeler, les élections européennes se jouent à la proportionnelle et les électeurs n’auront pas de second tour à leur disposition pour former contre l’extrême droite ou la droite extrême un « front républicain ». C’est au Parlement européen que se noueront d’éventuelles alliances, au gré des 27 pays en présence…